Désobéissance : la promo

3615_Lulla a écrit:LOL. Il y avait un vrai enjeu avec De Caunes, là ça va être plus compliqué 

Marie-Mouloud a écrit:Libertine III, donc.

Lent traveling sur la décoration d’une chambre éclairée au chandelier. On commence à entendre une respiration féminine, un gémissement, et l’on s’attend à découvrir une scène coquine. Une jeune fille peu vêtue est projetée contre le décor. C’est une scène de violence. La jeune fille se retourne apeurée. Face à elle, un marquis perruqué et torse poil, au sourire méchant.
La musique commence (une intro extended). On se retrouve derrière la porte de la chambre. Trois prostituées tentent de l’ouvrir, tambourinent, regardent par la serrure. Puis on les suit dans un beau ralenti, courant à travers le bordel, pendant que s’affiche le générique. L’établissement est immense, luxueux, peuplé de sexy créatures en tout genres.
Les filles arrivent en hâte dans un grande pièce au milieu de laquelle trône Libertine, de grands coussins peuplés à ses pieds. Echange de regards.
Alors que le marquis s’apprête à porter un nouveau coup, la porte de la chambre s’ouvre violemment. L’homme se retourne. Libertine entre, suivi de sa cohorte. Plan sur la cravache qu’elle serre dans sa main.
Extérieur jour. Une rue mouillée et animée. La porte du bordel s’ouvre et le marquis est éjecté sur le pavé par les jupons furieux. Son visage est lacéré.
Quelqu’un court dans la rue. Derrière lui courent des bottes. Le marquis a à peine le temps de se relever qu’il est renversé par le jeune homme en fuite. Celui-ci, affolé, aperçoit entre les passants les officiers de la maréchaussée fouillant les deux extrémités de la rue. Il décide de frapper à la seule porte qui se présente.
Un regard pailleté le dévisage à travers le grand judas, la porte s’ouvre et il rentre. A son expression, les prostituées qui le réceptionnent comprennent qu’il n’est pas là pour le plaisir. Il est alors conduit à la patronne, qui entourée de ses filles console la prostituée battue. Libertine le regarde, il regarde Libertine.
Dehors les officiers se sont rejoints devant le bordel. Le marquis, qui a vu le jeune homme entrer, leur désigne la porte, furibard.
Le garçon s’approche de Libertine, sort de sa veste une bourse de laquelle il déverse quelques diamants. Elle sourit avec douceur.
A l’entrée, le judas s’ouvre sur le regard grincheux du commandant de la maréchaussée. Une fille arrive en courant avertir Libertine, qui ordonne alors quelque-chose.
Le bataillon de police est rentré. Libertine et ses filles descendent les accueillir. D’un regard elle signifie au commandant qu’ils n’ont rien à faire là. Pendant ce temps, milles mains s’activent sur le jeune homme un peu dépassé. il est déshabillé, maquillé… 
Le commandant semble insensible à l’aplomb de la patronne et par le geste ordonne au bataillon de se déployer dans l’établissement.
Les filles s’affairent avec des vêtements autour du jeune homme nu devant le miroir. On lui pose une perruque blonde. Mais il l’enlève et en désigne une autre, rousse.
La fouille du bordel est fortement perturbée par les provocations mutines des employées et les ébats dérangés des clients. C’est de plus en plus hot. Libertine assiste ça et là au spectacle tout en provoquant le commandant de son regard effronté. Arrivés dans ses appartement, ils surprenent une bataille de coussins. Parmis les joueuses en jupon, une adorable rousse ne manque pas de fasciner Libertine. 
Elle raccompagne les policiers. La porte du bordel se referme sur leurs visages dépités. Le marquis humilié est toujours là. Il interpelle le commandant.
Libertine retrouve dans sa chambre le jeune homme, toujours transformé. Les filles quittent la pièce et les laissent seul-e-s. Trouble. Elles se rapprochent se touchent s’embrassent s’effeuillent. L’intermède sexy se conclut sur le plan de quelques diamants déposés au creux du dos de Libertine.
C’est l’aube. Des officiers gardent l’entrée de la ville. Une poignée de prostituées viennent les taquiner gentiment alors que deux cavalières franchissent les portes. Un des officiers les regarde s’éloigner, perplexe.
Elles galopent dans la brume matinale. Le jeune homme est habillé en jabots blancs et coiffé comme l’était Libertine autrefois.
La chanson s’achève. Libertine et son double s’échangent un dernier sourire puis elle le regarde disparaître dans la brume. Plusieurs coups de feu retentissent. Libertine tressaille.
Elle rejoint le lieu du drame et descend prestement de sa monture. Dans l’herbe, le cheval et son amant ensanglantés. Elle l’étreint. Ils se regardent intensément. Il meurt.
Craquement de brindille. Libertine se lève lentement et se retourne. Le marquis balafré sort de la brume, le pistolet pointé. On distingue derrière lui des silhouettes armées immobiles. Il regarde au sol. Il regarde Libertine.
Elle reste figée. Et sous ses larmes s’esquisse comme un sourire triste.
En off, sur le plan d’un grand corbeau: - Mais combien êtes-vous?…
Elle répond: - Une infinité.
Coup de feu. Le corbeaux s’envole. Générique de fin.

Eon a écrit:The ou Café c’est risqué car Ceylac est une fausse gentille. Si elle a quelqu’un dans le nez elle fait tout pour l’enfoncer discrètement. Ceci dit la confrontation pourrait être amusante.

Owen Meany a écrit:Nikos ne fait plus d’interviews, il est à la tête de la matinale. Chez I. Morizet, ce serait génial !

B.H a écrit:Moi je crois qu'elle passera par RTL, groupe M6, très lié a Pascal Nègre également